Automatiser la porte du poulailler c’est bien, mais l’hiver pose quelques soucis …
Depuis 2 ans nous avons installé un poulailler et il était inévitable pour moi de ne pas y mettre quelques gadgets qui s’avèrent vite bien pratique.
Afin d’apporter un confort aux poules, l’ouverture et fermeture de la porte de manière automatique s’est vite révélée un gadget interessant ( surtout pour nous le matin ^^). Alors c’est génial mais le soucis c’est que l’hiver par température négative, la porte gèle sur les glissières et le moteur d’ouverture force jusqu’à casser la corde. A partir de là, c’est le drame, il faut ouvrir l’automatisme, recharger la corde et n’activer le mécanisme que lorsque les risques sont limités.
Cet hiver, je devais trouver une solution pour contourner cela : le dégivrage avant ouverture et fermeture !
L’idée est simple, quelques minutes avant l’ouverture ou la fermeture il suffit de chauffer les glissières qui sont en aluminium. Pour cela, j’ai utilisé des barreaux résistifs que j’alimente via un automatisme électronique fait maison.
Une fois alimenté sur 12V avec une batterie, la température monte à 70°C à vide. Il s’avère qu’une fois fixé sur le rail, la température a du mal à monter vu que la glissière se comporte comme un radiateur et que la température au démarrage est négative ( -9 °C lors du premier test )
Après avoir réalisé un test rapide et validé qu’au bout de 5/7 min max il serait possible de débloquer la porte, il est temps de passer à la réalisation des fixations via une modélisation 3D
à cela on ajoute un petit monitoring avec un envoi des données en RF.
On peut constater ci dessous une montée en température à 8H du matin et valider le bon fonctionnement de l’ouverture malgré une température de -5,2 °C sur la glissière ce jour la. Sans le dégivrage, croyez moi j’aurais été bon pour changer la corde et aller ouvrir aux poules !
Le circuit de commande est optimisé pour n’activer la chauffe que lorsque les températures sont < 5°C pour économiser la batterie et éviter une chauffe inutile
Bilan: après 3 semaines de fonctionnement, c’est validé !
Prochaine étape, une recharge solaire pour la batterie car les barreaux consomment et l’autonomie moyenne est pour le moment d’une bonne semaine avec une batterie au plomb de 7 A/h et 2 chauffes quotidiennes